L’angoisse m’étreint
Telle une maîtresse exigeante
Et m’oblige à m’ouvrir
À ses assauts déchirants.
J’en oublie le rire des enfants
J’en oublie les mains de mon amant
J’en oublie le bleu du ciel
Et l’odeur de la pluie.
Je chevauche avec elle
Vers une jouissance mortelle.
Puis elle m’abandonne,
Fourbue, épuisée,
À devoir tout réapprendre,
Le goût de l’eau et des baisers.