Un ami m’a fait part de cette image, qui m’a fait rire (jaune), aussi parce que les mathématiques sont une part importante de ma vie professionnelle, avec le coaching.
Les (mauvaises) façons de choisir
Mais finalement, ce qui est décrit par l’image est assez fréquent et s’applique à pas mal d’autres domaines que le droit.
On ne choisit pas son orientation scolaire souvent, ni professionnelle parfois, de façon positive mais plutôt de façon négative. Pas parce qu’on aime, mais plutôt parce qu’on veut éviter ce qu’on n’aime pas. C’est particulièrement le cas avec le choix des spécialités en première et teminale générales.
Une autre façon de faire un choix, qui se range plutôt du côté négatif, mais qui parfois peut marcher, c’est de choisir pour faire plaisir, ou pour faire pareil. « Dans ma famille on est médecin, alors je fais médecine ». J’avais entendu un jour de la part du père d’un des jeunes que j’accompagnais en maths, et qui faisait beaucoup de musique au conservatoire, en plus de ses études « dans la famille, il est hors de question de ne pas faire de musique ».
On peut aussi choisir une orientation parce qu’on connaît, et parce que cela rassure l’entourage.
Ces injonctions familiales, sociales, scolaires peuvent être dévastatrices.
Et les aptitudes/compétences alors ?
Evidemment cela compte. Les résultats scolaires vont avoir un impact sur nos choix, il ne faut pas se mentir. Le problème c’est que parfois ce sont nos choix qui ont un impact sur nos résultats, ou en tout cas nos croyances. Si je crois que je suis « nul en maths » (mais personne n’est nul en maths, voir www.mathssansstress.fr), je vais avoir de mauvais résultats en maths, donc je ne choisirais pas la spécialité maths ou je ne ferais pas d’études scientifiques.
Parfois ce sont nos bons résultats scolaires qui motivent nos choix, mais pour de mauvaises raisons, parce que cela répond à l’injonction scolaire ou familiale. Dans mon livre Rencontres au pays des maths, j’ai interviewé plusieurs personnes qui ont suivi « une filière d’excellence », prépa, école d’ingénieurs, grosse boîte, sans s’être jamais vraiment posé de questions. Et qui des années plus tard, se deamndent ce qu’ils font là. J’ai aussi accompagné pas mal d’ingénieur.e.s en bilans de compétences qui se retrouvaient coincé.e.s dans une vie professionnelle non voulue.
La difficulté consite à trouver un compromis entre ce que l’on aime faire, ce que l’on fait bien, et ce pour quoi on pourrait être payé. Parfois une activité que l’on aime doit rester non lucrative. Cela évite de se mettre de la pression et de devenir aigri.e. (Pour ceux qui veulent en savoir plus, renseignez-vous sur l’Ikigaï, ici par exemple).
Finalement, ce qui compte, c’est de faire ses choix en conscience
La plupart des personnes ne se connaissent pas. J’ai rencontré un chef d’entreprise qui déteste faire du réseau et de la prospection. Il a un savoir-faire, mais ne veut pas le faire-savoir (c’est un peu mon cas :-)).
Evidemment son activité professionnelle ne se développe pas, il envisage de fermer sa structure, il se sent mal.
Faire l’inventaire de ses besoins, les hiérarchiser, connaître ses valeurs, celles qui sont non négociables et celles qui le sont, savoir quelle serait sa vie idéale, et réaliser que ce n’est pas possible exactement en l’état, mais qu’on peut emprunter un chemin pour s’en rapprocher, savoir ce que l’on attend du travail, avoir confiance en soi et en la vie, voilà ce qui permet de retrouver sens et joie dans sa vie professionnelle.
Souvent, changer son regard, prendre du recul et réorganiser son temps suffit pour se sentir mieux.
Faites un bilan de compétences !
Se faire accompagner pour trouver des réponses à toutes ces questions, c’est primordial, parce que seul.e, on tourne en rond (et encore, quand on prend le temps de se questionner. En général on ne cherche même pas à savoir).
Un coaching et/ou un bilan de compétences sont une bonne option.